samedi 21 mai 2011

Au trot ou au galop ?

C'est la question qui convient à propos des cavaliers du XVIIème siècle.
A cette période là, la cavalerie était principalement répartie en 2 catégories: les trotteurs et les galopeurs.
Les trotteurs utilisaient une technique de combat issue des Reîtres allemands: on réalisait un espèce de caroussel devant l'ennemi au cours duquel on venait décharger ses 2 pistolets sur l'adversaire, à quelques mètres avant de rejoindre l'arrière de l'unité. Ce feu roulant était censé amollir l'adversaire avant un combat ou le mettre en fuite tout simplement.
Les galopeurs utilisaient pour leur part, la classique charge à fond pour venir rapidement au contact de l'adversaire: une décharge de pistolets et à grand coups d'épée, on se viandait joyeusement !
A cela, il faut ajouter en Ecosse, une cavalerie qui n'a pas les moyens de se payer beaucoup d'armes à feux et qui utilise une lance pour percer l'adversaire avant le contact. Ces régiments vont, contre toute attente, faire bonne figure au cours de la guerre civile écossaise en malmenant des régiments anglais bien équipés et protégés.  


Le duc d'Argyle est le champion du parti des Covenantères alliés aux Parlementaires anglais: il est le chef du puissant clan Campbell et à réussi à équiper un régiment de lanciers et un régiment de trotteurs. Ils cheminent quelque part dans le nord de l'Ecosse...en 1645, à la recherche du terrible régiment de Gordon, l'ennemi passé du côté des royalistes.


Ci-dessous une représentation possible du régiment du comte de Balcarres. Le drapeau est hypothétique mais typique de ceux de la période.


Les figurines sont des Bicornes miniatures de 28 mm de la gamme Guerre civile anglaise et écossaise. Tout est peint à l'huile y compris les cornets (drapeaux).

samedi 14 mai 2011

Highlanders dans la Great Glencoe

Les hommes du clan Campbell attendent leurs ennemis héréditaires: le clan MacDonald et ses alliés. Ceux-ci sont dirigés par Allasdair MacDonald, un géant de près de 2 mètres capable de manier une claymore à une main. Un espèce de 2ème ligne de rugby à une époque ou les hommes font 1.6 m en moyenne. Je pense utiliser ce personnage haut en couleurs pour faire un tuto sur ma technique de peinture à l'huile...mais ce sera pour une autre fois.
Les figurines sont de marque Bicorne peinte comme vous le savez à l'huile. Les fonds et les décors mettent à contribution certains membres de la famille qui se reconnaîtront...

La masse hurlante déferle...certains clans n'ont pas de drapeau à l'époque (nous sommes en 1645) et utilise encore des plantes spécifiques pour s'identifier: bruyère, fleurs...A l'arrière plan le drapeau du clan Stewart (supposé tout au moins) avec la croix jaune sur fond bleu.


 Le fameux Alasdair MacDonald surnommé MacColla arbore un magnifique bouclier clouté magnifiquement orné d'une croix dorée et un pantalon en tartan. Le pantalon est la marque des riches.




Ci-dessous, emmenés par les meilleurs guerriers, le clan MacLean, avec des plaids à dominantes rouges. Il n'y a pas encore de kilt au XVIIème, seulement le plaid, sorte de couverture en laine très chaude servant de vêtement, de havresac, de couverture de nuit...


Le prochain épisode verra la présentation des troupes régulières du marquis de Montrose...

jeudi 12 mai 2011

De la Garde à Leipzig

Quelques unités de la garde représentées comme elles devaient être lors de la gigantesque et décisive bataille de Leipzig.
La Garde se compose d'une division de vieille Garde, une de moyenne garde et 4 divisions de la jeune garde.
Nous allons commencer par un bataillon de Grenadiers, les fameux grognards, et un régiment de jeune garde original: les Flanqueurs grenadiers à l'uniforme vert atypique.

A tout seigneur tout honneur...les durs à cuire !



Ci-dessus et ci-dessous, le 1er bataillon du 1er régiment de Grenadiers de la Garde.


En dessous, le 2ème bataillon de Flanqueurs Grenadiers en tenue de campagne traverse un verger.



Ci-dessous le 1er bataillon de Flanqueurs Grenadiers en manteau




La Jeune Garde était souvent soutenue par la Vieille vers la fin de l'Empire. Ici, une redoutable colonne d'attaque est formée d'un bataillon de Flanqueurs suivi par un de Grenadiers. 


Le prochain épisode portera sur les bataillons étrangers de la 2ème division de Curial...westphaliens, saxons, polonais aux uniformes tous différents.

dimanche 8 mai 2011

Guerre de 7 ans en Nouvelle France

Allez pour changer de thème et de période, et pour essayer la règle Mousquet et tomahawk des concepteurs made in France Alex et Fred, j'ai terminé quelques figurines de chez Conquest Miniatures. Fabuleuses miniatures, aussi fines que précises: une invitation à soigner la peinture.
J'ai utilisé une des photos pour le concours du forum béni entre tous: WAB portal. Au fond, elle sera mieux à sa place ici...

Pendant la guerre de sept ans, un parti d'éclaireurs français traverse un petit village de la vallée de l'Ohio.Il est constitué d'indiens alliés commandé par un officier des Compagnies franches de la marine et un coureur des bois.



L'affrontement entre Rangers anglo-américains et miliciens français se précise...à bientôt pour la suite...

samedi 7 mai 2011

Français napo suite

La suite de mon armée napoléonienne.
L'artillerie est le point fort de l'armée française tout au long de l'empire: nombreuse et bien servie. Elle est utilisée de façon offensive par lcet artilleur de formation qu'est Napoléon 1er. Pour la campagne de 1813, elle doit être dans l'esprit du "petit tondu", l'outil qui doit solidifier une infanterie inexpérimentée.
Les figurines sont des Perry et des Front Rank (en grande tenue).
....attention boulets !


 A gauche une batterie de 6 livres (Perry) et à droite une batterie de 12 (Front Rank). 

Le clan Campbell passe à l'attaque

En 1644 et 1645 a lieu une campagne sanglante entre deux factions d'écossais: une loyaliste qui soutient les parlementaires anglais contre le roi Charles 1er et une autre, fidèle au roi, commandée par James Graham,  marquis de Montrose. Cette guerre civile est une copie de celle qui oppose en Angleterre, au même moment, les royalistes et les parlementaires.
Les écossais loyalistes sont appelés covenantères car ils sont soutenus par le parlement écossais (dit covenant). Le Duc d'Argyle, chef du clan Campbell est l'homme fort de cette faction.
Les écossais royalistes sont quant à eux composés de mercenaires catholiques irlandais et de clans des Highlands ennemis jurés des Campbell. Une petite armée qui grossira jusqu'à 5000 hommes avec les succès de Montrose.
(Ne pas confondre royalistes avec loyalistes...surtout avé l'accent du sud-ouest, t'as vite fait la confusion !)

Pour commencer cette mini saga, les hommes du Duc d'Argyle: le puissant clan Campbell.
Toutes les figurines sont des Renegade et Bicorne..peintes à ...l'huile (surprise!).
Les décors et les fonds sont d'une personne qui m'est très chère...








Après avoir attendu toute la matinée, le clan Campbell se rue contre les clans de l'ouest de l'Ecosse emmenés par  les McDonalds...



La charge du clan Campbell...chaud devant !


 Les écossais des Highlands utilisent encore l'arc au milieu du XVIIème siècle...


...mais plus souvent le mousquet.


Au cours du prochain épisode, nous ferons connaissance avec les royalistes du Marquis de Montrose et d'un certain MacColla.

Artorius et les Bretons

Vers 450 après JC, quelque part en Bretagne (l'actuelle Angleterre), un chef de guerre a levé une armée pour s'opposer aux Saxons. Ceux-ci, d'abord mercenaires au service de la Bretagne romaine, se sont émancipés de toute tutelle et commencent à établir leurs propres royaumes dans le sud de l'Angleterre.
Les armées de l'époque sont presqu'entièrement constituées de rudes guerriers, très attachés à leur maître. Cette armée romano-bretonne est composée du comitatus propre à tout général de l'époque, des guerriers d'origine germanique, d'archers (sagittarii) et d'équitès rescapés de l'Empire romain, de mercenaires irlandais et d'une unité de milice convenablement entraînée et équipée (Pedyt).
Les figurines sont des West Wind 28 mm peintes à l'huile.  Le fort est une création originale.

Des rustici  sont placés en embuscade dans une fôret...



Plus en arrière, le rassemblement de l'armée a lieu près d'un ancien fort romain de la côte dite saxonne.


Une unité d'équitès, appelés aussi militès montés, occupent l'aile droite au pied du vieux fort.



Le général et son comitatus occupent le centre.


 Les boucliers du comitatus (ou commanipularès) ont été peints pour donner à la fois une impression d'unité et d'individualisme propre à chaque guerrier. L'unité vient du rebord, du choix restreint de couleurs et de thèmes (animaux inspirés par les dracos très en vogue à l'époque).



Les photos du reste de l'armée au prochain épisode.

Original ! Des français napoléoniens.

Toutes les photos représentent des unités de mon armée française. Elles sont prévues pour jouer à WABACA, un module intitulé "Au Crépuscule de l'Aigle" et qui est une adaptation napoléonienne d'une règle bien connue.
Je me suis inspiré de l'armée française présente lors de la bataille des Nations (Leipzig - 16 au 19 Octobre 1813).
Les figurines sont des Perry et Victrix en plastique dur. Elles se peignent très bien avec de l'huile à la condition de réaliser une bonne sous couche à l'acrylique au préalable. Les diluants à la térébenthine faisant travailler le plastique, il vaut mieux isoler la figurine...
Assez parlé, place aux photos.

 Des bataillons de Marie-Louise, les conscrits de 1813, vaillants mais peu entraînés. 






Un bataillon de marins, plus exactement des canonniers issus des équipages de la flotte. Affectés au VIème corps d'armée du maréchal Marmont, ils vont remarquablement se comporter au cours de la campagne.


Avec les marins, une autre composante spécifique de la campagne de 1813 est la création de 4 régiments de Gardes d'honneur. Après des débuts hésitants, ils vont impressionner les anciens pendant la campagne de France en 1814.
Le régiment représenté ci-dessous est le 4ème régiment de Gardes d'honneur.